Face au réchauffement climatique
Lutte contre les sécheresses/inondations en utilisant les cours d'eau actuels (fleuves et rivières)
Objectif : maintenir les conditions de vie acceptables pour l'humanité et la biodiversité grâce à une gestion adaptée de l'eau dans les cours d'eau.
Quelques principes :
La réversibilité des infrastructures (canalisations et stations de pompage) pour remonter l'eau dessalée vers les terres en cas de sécheresse ou évacuer l'eau pour éviter les inondations.
Des infrastructures démontables et réutilisables en fonction des besoins et de l'évolution du climat.
Protéger la vie autour et dans les points d'eau.
Des réseaux secondaires capillaires pour alimenter les rivières en amont et irriguer les cultures, le tout en prenant l'eau au niveau des stations relais de pompage.
En cas de sécheresse, dessaler de l'eau de mer puis à la remonter par canalisations (associées à des stations relais de pompage) tout le long des fleuves pour les alimenter continuellement en eau afin qu'ils retrouvent leur niveau normal et la vie qui va avec.
En période normale, ces infrastructures seraient à l'arrêt ou utilisées pour l'irrigation. En principe, les périodes d'inondation et de sécheresse ne durent pas toute l'année.
En cas d'inondations, les stations de pompages relais joueraient le rôle inverse, elles pomperaient l'eau des fleuves et rivières pour les renvoyer aux stations relais en aval et jusqu'à la mer si nécessaire. Cela éviterait les inondations catastrophiques.
Les obstacles à surmonter :
La dépense énergétique énorme des stations de dessalement et des stations relais de pompage, pas sûr que les énergies renouvelables soient suffisantes, il faudra peut-être des microcentrales nucléaires en attendant que ces énergies soient davantage performantes.
Le coût énorme de l'installation des infrastructures de pompage et de dessalement, qui va financer ?
L'ONU refondée en serait largement capable et sur toute la planète, mais en attendant cela parait impossible surtout pour les pays pauvres !
Le coût de fonctionnement et d'entretien des infrastructures peut être très élevé, il dépend de leur dimension... Ceci dit, les énergies renouvelables peuvent limiter le coût
L'entretien des canalisations et équipements face aux inondations.
Financement :
L'idéal serait l'ONU refondée avec ses moyens colossaux
Mais en attendant seuls les pays et les entreprises agricoles peuvent assurer des infrastructures surement très limitées qui serviraient surtout d'expérimentation en attendant d'avoir d'autres moyens financiers
Cette infrastructure éviterait bien des catastrophes naturelles très coûteux pour les pays et les assurances.
Mettre à contribution la population n'est pas une très bonne idée.
Les innovations nécessaires
Le dessalement d'eau à grande échelle pour alimenter un fleuve touché par la sécheresse.
Des énergies renouvelables encore plus performantes (éoliennes, panneau solaire...) pour alimenter les infrastructures de pompage et dessalement.
La demande en canalisation va exploser, innover sur de nouvelles matières que l'on pourrait utiliser pour fabriquer ces canalisations toujours réutilisables.
Quelques startups pourraient monter une expérimentation dans des pays plutôt riches pour trouver le financement adéquat à cette expérience avant que l'ONU refondée prenne le relai partout sur la planète où le besoin existe.
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