Quelques options pour l'ONU

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Quelques options envisageables pour l'ONU mais non prioritaires

La gouvernance de l'ONU sous forme de démocratie est la seule représentante possible de l'ensemble des pays membres. L'ONU peut peut être sous l'emprise d'un seul pays sous peine de voir son avenir disparaitre en devenant un empire.

La diversité de ses pays membres est son principal atout pour sa survie même dans l'espace grâce à la richesse des diverses expériences acquises. Mettre en commun la richesse des civilisations qui la composent lui permet de confronter les opinions différentes sur tous les sujets et de prendre des décisions plus réfléchies et coordonnées.  

La gouvernance démocratique de l'ONU peut être améliorée

Le passé est source d'enseignement pour améliorer sans cesse le fonctionnement de l'ONU dont l'existence est relativement récente par rapport à l'humanité, d'où ses problèmes de crédibilité pour faire accepter ses résolutions.

Modifier le fonctionnement des composantes de l'ONU pour la faire coller au mieux à la réalité de la géopolitique n'est pas aberrant tant que l'on respecte sa gouvernance démocratique. Le mode de gouvernance de l'ONU n'a globalement pas évolué depuis sa création malgré l'arrivée de nouveaux membres.

Rajouter des pays influents (Inde, Allemagne, Japon, Brésil...) en tant que pays membres permanents du conseil de sécurité a du sens. Une mesure à méditer.

Remplacer le droit de véto par un vote dont le poids correspondrait à l'importance du pays selon plusieurs critères classiques et innovants serait plus équitable

Ainsi, une résolution ne pourrait pas être bloquée par un seul pays avec son droit de véto, ce qui est antidémocratique et diminue la crédibilité de l'ONU.

Ces critères géopolitiques pourraient être : l'ancienneté du membre, la superficie, le nombre d'habitants, le PIB dont celui par habitant...  Pondérer ces critères va être très difficle mais il est important d'arriver à le faire après de multiples négociations.

Ce ne sera pas suffisant pour éviter la folie des grandeurs générée par ces critères où plus on est important plus on progresse dans la hiérarchie. Un déclencheur de conflits en perspective.

Des critères complémentaires s'imposent comme le degré d'agressivité vis à vis des autres pays, le degré de respect de la population, le degré de maitrise de l'écologie...

Attribuer à l'ONU la propriété des espaces sur Terre qui n'appartiennent à personne

Si l'ONU ne peut prendre possession de la Terre et allouer des concessions aux pays, rien n'est figé dans le temps pour les espaces n'appartenant à personne !

L'ONU peut prendre progressivement de nouvelles responsabilités dans les siècles qui viennent pour renforcer sa crédibilité et son influence. C'est dans l'intérêt de l'humanité et aussi de la vie sur Terre. Ces espaces (essentiellement des étendues d'eau) seront mieux gérés s'ils appartiennent à une organisation représentative de l'humanité qu'à personne.

Le principe : ce qui n'est à personne appartient désormais à l'ONU

Attribuer à l'ONU la propriété des eaux internationales (océans Pacifique, Atlantique...) pourrait se réaliser puisqu'elles n'appartiennent à personne. 

Aucune autre organisation, aucun pays ne peut prétendre à la possession de ces eaux dont l'étendue peut être immense comme l'océan pacifique. De toute façon aucun pays ne peut avoir les moyens de les entretenir...

La dépollution de ces eaux est trop onéreuse à envisager, il faudrait des milliers de bateaux spécialisés pour repêcher au moins le plastique qui forme un "continent" dans le pacifique. Les efforts de l'humanité ne sont pas suffisants surtout par manque de moyens financiers.

L'ONU peut largement avoir les moyens de préserver les océans, les mers...

Seule l'ONU refondée avec ses emprunts à sa propre banque centrale sur plusieurs millénaires peut sortir les milliers de milliards en monnaie onusienne (équivalent dollar) sur plusieurs siècles pour dépolluer ces eaux.

Il existe aussi des espaces émergés qui n'appartiennent à personne (l'Antartique, le pôle Nord...), ils pourront être affectés à l'ONU qui accorderait des concessions aux pays le désirant

Faire progresser la science pour faire avancer l'humanité ! Ces espaces souvent inhabitables peuvent servir de laboratoire pour la science car les difficiles conditions de vie préfigurent celles de l'espace.

L'inhabitable doit devenir progressivement habitable, c'est à dire que les habitants doivent atteindre progressivement l'autonomie

Bien sûr, ce n'est pas pour installer des millions d'habitants sur ces terres, mais elle peuvent servir de laboratoire pour la conquête spatiale et pour adapter les humains aux conditions climatiques changeantes de la Terre.

Les concessions accordées par l'ONU aux pays souhaitant exploiter les ressources encore inexploitées de ces espaces appartenant à personne seraient une bonne solution face aux conflits territoriaux

L'ONU aurait ainsi un poids plus fort face à ces pays pour faire respecter l'intérêt commun de l'humanité, c'est à dire que tout ne sera pas permis.

Cela n'empêchera pas de négociations longues et fastidieuses pour arriver à un accord entre l'ONU et ces pays, mais la majorité des pays (par résolution votée en assemblée générale) donnera l'accord dans le respect des règles de la résolution votée.

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